En complément du reportage du CMJ

Commémorer

Texte réalisé en séance du Conseil municipal des Jeunes à l’occasion du 8 mai 1945

Pour nous, Jeunes Elus et Jeunes saint-marcellois :
Commémorer, c’est important :
– Pour se souvenir, pour témoigner de l’horreur de cette guerre.
– Pour ne pas que ça se reproduise. C’est pas tant les dégâts le problème, c’est les toutes les familles brisées.
Commémorer, c’est important :
– Pour rendre hommage et montrer notre respect à nos ancêtres. Montrer qu’on se souvient d’eux et qu’on ne les oublie pas.
– Sans eux, nous ne serions peut-être pas là, nous serions peut-être Allemands.
Commémorer, c’est important :
– Pour penser à ceux qui ont participé à la libération de Saint-Marcel, aux résistants.
– pour dire merci aux femmes et aux enfants qui les ont aidés à faire passer des lettres, nourris, soignés.
– pour les remercier de s’être engagés.
Commémorer c’est important :
– Pour partager ! En se rassemblant, c’est plus fort. Si on chante la Marseillaise tout seul le 8 mai, ça résonne pas dans nos coeurs ! C’est donc important d’être ensemble.
Commémorer, c’est dire qu’on ne veut pas que ça recommence.
On veut la paix !

Sur André Blanc

Texte réalisé et répété à l’école André Blanc

André Blanc, c’est le nom de mon école, c’est vrai. Mais c’est aussi et surtout le nom d’un grand homme dont on a affiché des aquarelles, il y a quelques semaines, dans le hall de l’école.

Nous sommes en août 1944. La France est maintenant totalement envahie et Saint Marcel ne fait pas exception à la règle. Un wagon de munitions allemandes est resté à quai dans la gare de St Marcel, sous la surveillance des soldats étrangers.


Soudain, un coup de sifflet retentit ! C’est le signal des résistants qui viennent de lancer une attaque surprise. Après plusieurs heures de lutte, nouveau coup de sifflet, les résistants battent en retraite. Mais les Allemands ne vont pas en rester là. Les troupes allemandes se lancent à a recherche des résistants dans le village et ses alentours. Même l’église va être inspectée de la sacristie jusqu’au clocher !


Puis, de Surel, on voit alors descendre un groupe d’otages, des français capturés par les Allemands. Non ! … Notre instituteur, Monsieur Blanc, fait partie des prisonniers. Il hoche la tête comme pour dire ‘nous sommes perdus !’.


Les Allemands quittent le village avec le groupe d’otages. Où vont-ils les emmener ? Que vont-ils leur faire ? La Gestapo va sans doute les interroger…. Les heures sont longues à attendre pour les proches des prisonniers.


Quelques heures plus tard, reviennent par petits groupes, nos chers otages… hélas, le seul qui ne revient pas est André Blanc. Lorsqu’il est arrêté, les Allemands découvrent dans sa poche un sifflet, celui qu’il utilise pour rassembler les élèves.


Mais les Allemands ont bien entendu le coup de sifflet qui a donné le signal de l’attaque. Ils identifient alors André Blanc comme résistant et l’envoient à la prison de Montluc à Lyon. A la fin du mois d’Août, il est exécuté avec des centaines d’autres juifs et résistants par les Allemands. Il avait 32 ans.

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